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Immobilier : les prix des appartements grimpent de 3,4% en un an

L’année 2018 restera dans les annales comme un bon millésime pour l’immobilier malgré un ralentissement des prix et des transactions au dernier trimestre. Les notaires anticipent une stabilisation, voire une légère baisse des prix en 2019.

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Les notaires estiment aux vues des compromis de vente signés au quatrième trimestre que le rythme des transactions s’est tassé en 2018, mais qu’il reste toutefois dynamique.

On se rapprocherait du million de ventes sur douze mois. Sur un an glissant, à fin septembre, le nombre de ventes immobilières est de 956.000 (+0,8%).

Hausse des ventes en province

C’est en province que les ventes ont le plus progressé (+1,5%) tandis qu’elles fléchissaient légèrement en Île-de-France (-1,9%). Plusieurs départements connaissent une sérieuse progression des ventes : Haute Corse (+14,6%), Haute-Savoie (+13,20%), Hautes-Alpes (+12,30%).

Tandis qu’elles ralentissent sérieusement dans la Nièvre (-10,80%), les Hautes-Pyrénées (-10,10%) et dans la Vienne (-6,70%).

À Paris, le volume des ventes est moins important, car il y a un manque de biens et une augmentation du nombre de logements sociaux. «Beaucoup d’immeubles passent du marché libre au marché social», constate Maître Thierry Delessale.

Baisse des transactions sur les terrains à bâtir

Autre tendance constatée par les notaires : la diminution du nombre de ventes de terrains à bâtir.

«Il y a une baisse des transactions et des surfaces depuis plusieurs années, cela s’explique par les plans d’urbanisme imposés par les métropoles et la densification de la construction verticale préférée à la construction horizontale», précise Thierry Thomas, président de l’Institut notarial de droit immobilier.

Pour 2019, les notaires estiment que le nombre des transactions au plan national pourrait légèrement ralentir, en province principalement.

Toujours sur un an glissant à fin septembre 2018, la hausse des prix sur tout le territoire s’établit à 3,40% pour les appartements : +6,8% à Paris, + 4,2% en Île-de-France et +2,6% en province.

Pour les maisons la hausse est de 2,6% : +2,70% en province et +2% en Île-de-France. Il y a une grande disparité de prix et d’évolution selon les villes.

À Paris, le prix du m2 est de 9.500 euros, deux fois plus élevé qu’à Bordeaux, la ville la plus chère en province. Le marché bordelais enregistre la plus forte hausse : +18,60% à 4.250 euros le m2. Suivi par Lyon : 3 890 euros le m2 (+9,2%). 

Sous le seuil des 3.000 euros le m2, Nantes enregistre une hausse des prix de 5,2% à 2.840 euros le m2. Rennes continue sa progression : +6,7% (2.550 euros le m2).

Dans la majorité des autres grandes villes, les prix restent stables, sauf à Grenoble où ils baissent de 3,9% (2.110 euros le m2) et Saint-Etienne : -2,1% (860 euros le m2).

Pour 2019, les prix devraient se stabiliser et même légèrement baisser. Il n’y a, pour les notaires, pas de risque de bulle immobilière.

Il faudra toutefois surveiller l’évolution des taux d’intérêt et les effets de la loi Elan (encadrement des loyers, bail de mobilité, contrôle renforcé des locations meublées touristiques). 

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