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Infographie: Aperçu du marché de l’immobilier en France en 2015

Taux d’intérêts et prix bas, Le marché est soutenu par deux tendances majeures.


D’abord, le très bas niveau des taux d’intérêt, qui tournaient l’an dernier autour de 2,2 % sur 15 ans, contre 4,15 % il y a trois ans. Ensuite, une baisse des prix ininterrompue depuis 2012, même si les professionnels divergent sur son ampleur. L’an dernier, le prix moyen au mètre carré a reculé de 1,7 % pour les agences Laforêt, mais de seulement 0,5 % selon Guy Hoquet, et 0,6 %, selon Century 21.

Les professionnels estiment aujourd’hui que les prix ne devraient plus guère baisser mais que les taux d’emprunt resteront durablement faibles. Ce qui devrait redonner du pouvoir d’achat aux ménages modestes primo-accédants et pousser les propriétaires à vendre leur bien pour en acheter un plus grand. « On commence déjà à observer ces deux phénomènes, qui contribuent à dégripper un marché jusqu’alors bloqué », estime Yann Jehanno.

De fortes disparités selon les régions

Le comportement des acheteurs a cependant bien changé. Conscients d’avoir désormais la main sur le marché, ils prennent le temps de visiter avant de choisir leur bien. Les délais de vente continuent ainsi de s’allonger : plus deux jours en 2015, pour atteindre en moyenne 97 jours. À Paris, le délai moyen est passé de 37 jours en 2012 à 75 jours l’an dernier. Comme toujours, le marché est loin d’être homogène. Les résidences secondaires n’ont plus la cote et les volumes des ventes sur ce segment ont reculé de 4 % l’an passé, ne représentant plus que 7 % environ des transactions. Certaines régions continuent également de souffrir, comme Champagne-Ardenne, avec une baisse de 5,8 % des prix, à 1 289 € le mètre carré. Le recul des prix a atteint, l’an passé, 5,7 % en Haute-Normandie, 3,9 % en Nord-Picardie et 2,7 % en Bourgogne. En revanche, le prix moyen a grimpé de 6,5 % en Alsace (1 884 € au m2) et de 4,9 % en Poitou-Charentes (1 663 € au m2). Au final, il y a quasiment autant de régions où les prix baissent que de régions où les prix montent. L’Auvergne reste toujours la région où les prix de l’immobilier sont les moins élevés, avec un prix moyen d’acquisition de 108 000 € pour 96 m2.

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Paris ne séduit plus les investisseurs

Les professionnels de l’immobilier ne décolèrent pas contre la politique du logement menée à Paris, avec notamment l’encadrement des loyers et l’augmentation des droits de mutation. Résultat, les investisseurs continuent de se retirer de la capitale, pour s’installer de l’autre côté du périphérique, voire dans des métropoles de province où les contraintes sont moins lourdes.

Chez Guy Hoquet, par exemple, on a enregistré l’an dernier un recul de 15 % de la clientèle d’investisseurs institutionnels et une hausse de 10 % des mandats de vente de la part d’investisseurs cherchant à se séparer de leur bien.

Cette augmentation de l’offre dans l’ancien contribue à faire reculer les prix : – 2,2 % en moyenne en 2015, à 8 052 € le mètre carré. Mais ceux qui ont les moyens peuvent aussi acheter plus grand : la superficie moyenne achetée est ainsi passée de 47,2 m2 à 50,1 m2.

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